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La Fortune de Farah Diba Pahlavi en 2024

Connue pour son charisme et sa vision unique de la modernisation de l’Iran, Farah Pahlavi n’était pas seulement une figure royale, mais également une icône culturelle, souvent comparée à Jackie Kennedy en raison de son style et de son influence. Son mariage avec Mohammad Reza Pahlavi, le Shah d’Iran, l’a propulsée sous les projecteurs mondiaux, marquant un tournant majeur dans sa vie alors qu’elle embrassait son rôle avec grâce et détermination. Farah a laissé une empreinte indélébile sur la société iranienne en promouvant les arts et les droits des femmes. Aujourd’hui en exil, elle demeure une figure poignante d’une époque révolue de la royauté iranienne.

Jeunesse

Farah Diba, plus tard connue sous le nom de Farah Pahlavi, est née le 14 octobre 1938 à Téhéran, en Iran. Elle était le seul enfant du capitaine Sohrab Diba et de son épouse, Farideh Ghotbi. La famille de Farah était bien située financièrement, son père ayant été diplômé de la prestigieuse Académie militaire française de Saint-Cyr. Cependant, après la mort prématurée de son père en 1948, la situation familiale se dégrada et ils durent emménager dans un appartement partagé avec l’oncle maternel de Farah.

Pour ses études, Farah fréquenta d’abord l’école italienne de Téhéran, puis se rendit à l’école française Jeanne d’Arc avant de terminer son parcours au Lycée Razi. Elle s’illustra également en tant que capitaine de l’équipe de basket de son école. Son parcours académique la mena ensuite à Paris, où elle poursuivit des études à l’École spéciale d’architecture sous la direction d’Albert Besson.

C’est lors d’un de ses séjours à Paris, où le Shah Mohammad Reza Pahlavi rencontrait régulièrement des étudiants iraniens, que Farah Diba rencontra celui qui allait devenir son époux. Leur rencontre déclencha une romance qui les conduisit au mariage en 1959, marquant le début de son rôle de Reine, puis d’Impératrice d’Iran.

Carrière

Farah Diba, fille unique du capitaine Sohrab Diba et de Farideh Ghotbi, a vu son enfance marquée par la tragique perte de son père, entraînant des difficultés financières pour sa famille. Ils durent déménager d’une villa familiale dans un appartement partagé.

Après avoir commencé ses études à l’École italienne de Téhéran, Farah poursuivit son cursus dans l’école Jeanne d’Arc puis au Lycée Razi, où elle brilla en tant que capitaine de l’équipe de basket. Elle choisit ensuite de se consacrer à l’architecture en étudiant à l’École spéciale d’architecture de Paris.

Sa rencontre avec le Shah d’Iran, Mohammad Reza Pahlavi, eut lieu en 1959 à l’ambassade iranienne de Paris, marquant le début de son ascension dans le milieu royal. Le couple se maria le 20 décembre 1959, alors que Farah n’avait que 21 ans. En tant que Reine, puis Emperesse d’Iran, elle s’impliqua activement dans de nombreuses initiatives sociales et culturelles, utilisant sa position pour promouvoir des réformes et des avancées au sein de la société iranienne.

Sous son règne, Farah Pahlavi lança de nombreux projets éducatifs et culturels. Elle créa le Musée d’Art Contemporain de Téhéran et joua un rôle clé dans la fondation d’autres institutions culturelles. Elle œuvra également pour la promotion de la santé et des programmes sociaux à travers l’Iran.

Son rôle s’amplifia avec la naissance de son fils, le Prince héritier Reza Pahlavi, en 1960, ce qui lui donna plus de liberté pour s’engager dans les affaires publiques et politiques. Elle devint régente en cas de décès du Shah avant que leur fils ne soit en âge de régner, soulignant l’influence politique et culturelle majeure qu’elle exerçait en Iran durant son époque en tant qu’Impératrice.

La Révolution islamique de 1979 mit fin à son règne, forçant la famille royale à l’exil. Farah Pahlavi s’est depuis exprimée sur des sujets liés à l’Iran, en particulier les droits de l’homme et les libertés politiques.

Vie Privée

Farah Diba épousa Mohammad Reza Pahlavi, le Shah d’Iran, le 21 décembre 1959. Le Shah fut le monarque de l’Iran jusqu’à sa destitution en 1979, après quoi il vécut en exil jusqu’à sa mort en 1980.

Farah Diba et le Shah eurent quatre enfants. Leur fils aîné, le Prince héritier Reza Pahlavi, naquit en 1960 et devint héritier du trône iranien. Leur seconde fille, la Princesse Farahnaz Pahlavi, vit le jour en 1963. Leur troisième enfant, le Prince Ali Reza Pahlavi, naquit en 1966 et mourut tragiquement en 2011. La plus jeune de leurs enfants, la Princesse Leila Pahlavi, naquit en 1970 et décéda en 2001.

Fortune de Farah Diba

En 2024, la fortune de Farah Diba est estimée à environ 200 millions de dollars. Cette richesse provient des biens familiaux, de ses investissements personnels et de ses diverses propriétés. La majeure partie de sa fortune a été accumulée grâce à son mariage avec le Shah d’Iran, Mohammad Reza Pahlavi, ainsi que par son implication dans des projets culturels et caritatifs après la chute de la monarchie. Cependant, depuis la chute du régime Pahlavi, une grande partie de sa fortune a été réduite ou affectée par son exil et les bouleversements politiques.

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