La Fortune de Anne Lauvergeon en 2025
Anne Lauvergeon est une figure emblématique de la science et des affaires. Souvent surnommée la « Dame de fer » de l’industrie française, elle est devenue la première femme à diriger une grande entreprise française, Areva, leader mondial de l’énergie nucléaire. Connue pour sa vision stratégique, Anne Lauvergeon a transformé l’entreprise en une puissance tout en naviguant dans les complexités du secteur de l’énergie. Son style de leadership, marqué par des décisions audacieuses et une focalisation sur l’innovation, inspire les entrepreneurs et les chefs d’entreprise du monde entier.
Enfance et formation
Anne Lauvergeon est née à Paris, en France, le 16 septembre 1959. Elle a grandi dans une famille ayant une formation scientifique et intellectuelle. Son père, Jean Lauvergeon, était chimiste et sa mère, Monique Lauvergeon, était une physicienne réputée. Cet environnement scientifique a probablement influencé son intérêt pour la science et la technologie dès son plus jeune âge.
Anne a fréquenté la prestigieuse École Normale Supérieure de Paris, l’une des meilleures universités de France, où elle a étudié la physique. Elle a ensuite rejoint le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l’une des principales institutions scientifiques du pays, avant d’occuper des postes plus importants dans le monde de l’entreprise.
Sa formation et son début de carrière ont contribué à jeter les bases de son futur travail dans l’industrie et le leadership. Son expérience dans les sciences et son exposition précoce à des réseaux universitaires et professionnels influents ont façonné son chemin vers le monde de l’énergie nucléaire et des affaires.
Carrière
Débuts
De 1985 à 1988, elle travaille à la CIG. En 1990, elle est nommée par le président Mitterrand à la tête de l’économie et du commerce international, puis devient secrétaire générale adjointe. Elle est également « sherpa » lors de réunions internationales comme le sommet du G7. En 1995, elle rejoint Lazard comme associée gérante, seule femme à ce poste, avant de quitter le groupe en 1996 après des conflits avec Édouard Stern. En 1997, elle devient directrice générale d’Alcatel, en charge des activités internationales et des investissements dans l’énergie nucléaire.
Carrière chez Areva
En juin 1999, elle remplace Jean Syrota à la tête de la Cogema. En 2001, elle fusionne Cogema, Framatome et d’autres sociétés pour former Areva. Sa rémunération, qui comprenait un salaire de 305 000 €, une prime de 122 000 € et un « parachute doré », a suscité la controverse en 2002. Lauvergeon a résisté à la demande de Nicolas Sarkozy de renflouer Alstom en 2004 et s’est opposée à une fusion entre Alstom et Areva en 2008.
Sous sa direction, Areva est devenu l’un des principaux producteurs mondiaux d’uranium, l’exploitation minière contribuant à 12 % de son chiffre d’affaires en 2010. Elle a défendu le modèle économique intégré d’Areva, similaire à celui de Nespresso, qui vendait de la technologie nucléaire et de l’uranium. Cependant, Areva a dû faire face à des retards et à des dépassements de coûts, notamment un retard de 700 millions d’euros pour son réacteur pressurisé européen en Finlande. Après la catastrophe de Fukushima, Lauvergeon a défendu publiquement l’énergie nucléaire.
Lauvergeon a joué plusieurs rôles dans le monde des affaires et en politique, notamment en présidant un concours technologique national en 2001 et en participant à la conférence Bilderberg de 2010. En 2011, elle est critiquée pour les problèmes d’Areva et son contrat n’est pas renouvelé. Luc Oursel lui succède.
Après Areva, elle devient directrice générale d’Efficiency Capital, une société d’investissement, et présidente-directrice générale d’A.L.P. SAS. En 2016, elle est pressentie pour la présidence d’EADS, avec le soutien de la France et de l’Allemagne.
Vie privée
Anne Lauvergeon est mariée à Olivier Fric, un homme d’affaires français, et ils ont ensemble une fille nommée Agathe Fric.
La fortune d’Anne Lauvergeon
En 2025, la valeur nette d’Anne Lauvergeon est estimée à 15 millions de dollars. Ce chiffre est basé sur sa longue carrière dans le secteur de l’énergie, notamment son rôle de dirigeante chez Areva, un acteur mondial de l’énergie nucléaire. Elle a également occupé des postes importants dans d’autres entreprises et industries, ce qui aurait contribué à sa richesse.