Chimiste

La Fortune de Brigitte Boisselier en 2024

Brigitte Boisselier, une chimiste française et fervente partisane du clonage humain, a attiré l’attention internationale en 2002 lorsqu’elle a annoncé que son organisation, Clonaid, avait réussi à produire le premier clone humain, un bébé nommé Ève. En tant que directrice scientifique de Clonaid, Boisselier représentait le mouvement raëlien, qui promeut la croyance selon laquelle des extraterrestres ont créé l’humanité.

Bien que ses déclarations aient suscité scepticisme et critiques au sein de la communauté scientifique, son travail a mis en lumière les débats éthiques autour des technologies de clonage. La présence médiatique de Boisselier et les pratiques non conventionnelles de Clonaid l’ont maintenue au premier plan de cette frontière scientifique controversée.

Jeunesse

Brigitte Boisselier est née en 1956 en France dans une famille catholique et a grandi dans la région rurale de Champagne-Ardenne. Son enfance à la ferme a éveillé son intérêt pour les sciences, en particulier la biologie et la chimie. Elle a poursuivi des études supérieures dans ces domaines, étudiant la biochimie à l’Université de Dijon. Après ses études en France, elle a déménagé aux États-Unis, où elle a poursuivi sa formation à l’Université de Houston, obtenant finalement un doctorat en chimie.

Par la suite, elle a occupé des postes académiques, notamment en tant qu’enseignante à la State University of New York à Plattsburgh et au Hamilton College. Son parcours scientifique initial a jeté les bases de son implication controversée dans la recherche sur le clonage humain et le mouvement raëlien.

Carrière

Conversion et nouvelle orientation professionnelle

Brigitte Boisselier est une chimiste française devenue célèbre pour son implication avec Clonaid, une entreprise liée au mouvement raëlien qui se concentre sur le clonage humain. Sa transition de carrière a débuté vers 1997 lorsqu’elle a rejoint Clonaid et en est devenue la directrice scientifique. À l’origine chimiste de recherche et directrice commerciale chez Air Liquide en France, sa carrière a pris un tournant significatif lorsqu’elle a adhéré au raëlisme et commencé à se concentrer sur les technologies de clonage. Ce changement a conduit à la perte de son poste chez Air Liquide en raison de son association publique avec Clonaid et de ses objectifs controversés.

L’implication de Boisselier avec Clonaid a attiré l’attention des médias, notamment après la déclaration en décembre 2002 selon laquelle Clonaid avait réussi à produire le premier clone humain, une petite fille nommée Ève. Cette annonce a suscité le scepticisme de la communauté scientifique et entraîné des enquêtes juridiques et éthiques. Malgré les affirmations, aucune preuve concluante n’a jamais été présentée pour prouver l’existence de clones humains.

Dans les années suivantes, Boisselier est devenue une figure de proue du mouvement raëlien, prenant des rôles de conférencière et défendant leurs doctrines.

Clonage

Brigitte Boisselier est une chimiste française et évêque raëlienne qui s’est notablement impliquée dans les discussions sur le clonage humain à travers son rôle de PDG de Clonaid, une entreprise affiliée au mouvement religieux raëlien. Clonaid a fait la une des journaux lorsque Boisselier a annoncé, le 27 décembre 2002, qu’ils avaient réussi un clonage reproductif humain, donnant naissance à un bébé nommé Ève. Cette annonce a été faite sans présenter ni la mère, ni l’enfant, ni de preuves ADN pour étayer cette affirmation de clonage.

L’implication de Boisselier dans le clonage humain a été entourée de controverses et de scepticisme de la part de la communauté scientifique et du grand public. Beaucoup ont exprimé des doutes quant à la véracité de ses déclarations et aux implications éthiques de son travail. La Food and Drug Administration (FDA) ainsi que divers responsables politiques ont également réagi de manière critique, discutant de la nécessité de réglementations strictes voire d’une interdiction totale du clonage humain pour des raisons éthiques.

Activisme ultérieur

En janvier 2003, Brigitte Boisselier, figure de proue du mouvement raëlien et dirigeante de Clonaid, a continué à faire face à une surveillance médiatique et juridique importante. À cette époque, un procès a été intenté concernant la naissance supposée du premier clone humain, Ève, annoncée par Clonaid fin décembre 2002. Boisselier a été assignée à comparaître en justice, où elle a affirmé que l’enfant était né en Israël, bien qu’elle ne l’ait jamais vu en personne, seulement à travers des vidéos. Le juge a conclu qu’il n’avait pas de juridiction sur l’enfant ou sur cette situation, qui était embrouillée dans des débats juridiques et éthiques sur le clonage humain.

Pendant cette période, Boisselier et Clonaid n’ont pas été en mesure de fournir des preuves concluantes que Ève, ou tout autre clone revendiqué, était effectivement un clone humain. Cette absence de preuve a mené à un scepticisme généralisé et à des critiques de la part de la communauté scientifique et des médias. Ces événements ont alimenté des débats continus sur l’éthique et la faisabilité du clonage humain, un sujet controversé depuis les premières déclarations publiques de Boisselier sur les activités de clonage de Clonaid.

Brigitte Boisselier Mari

Brigitte Boisselier est mariée à Ricky Lee Roehr. Roehr, qui joue également un rôle dans le mouvement raëlien, partage les croyances de Boisselier et soutient son engagement dans Clonaid, notamment à travers son rôle de directrice scientifique. Ils résident actuellement ensemble à Las Vegas, où se trouve le siège de Clonaid.

Brigitte Boisselier Enfants

Brigitte Boisselier a trois enfants. Elle a évoqué son lien fort avec eux et mentionné que son deuxième enfant, un fils, l’a suivie au Québec. Sa fille aînée, Marina, s’est impliquée dans le mouvement raëlien et a même été mère porteuse pour le projet de clonage de Boisselier. Son plus jeune enfant, pour lequel elle aurait perdu la garde lorsque son association avec Clonaid est devenue publique, avait huit ans à cette époque.

Fortune de Brigitte Boisselier

En 2024, la fortune de Brigitte Boisselier est estimée à 5 millions de dollars. Ses revenus proviennent principalement de sa carrière de chimiste et de son engagement très médiatisé dans Clonaid, une entreprise de clonage affiliée au mouvement raëlien. Boisselier s’est fait connaître pour son leadership au sein de l’organisation, notamment après avoir annoncé le clonage présumé d’un humain nommé « Ève » en 2002, une déclaration qui a attiré une grande attention médiatique, mais une vérification limitée.

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